La compagnie et ses valeurs
Depuis sa création, la compagnie s’inscrit dans une démarche éthique et sociale.
Egalité de salaire, le droit des femmes, l’égalité entre les hommes et les femmes — en écho notamment à la pensée de Marie de Gournay —, ou encore la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (...), font partie des valeurs fondamentales portées par la compagnie.
La compagnie en chiffre :
- 5 Femmes ; une comédiennes ; une comédienne/metteuse en scène ; une scénographe ; une administratrice.
- 3 Hommes ; un comédien ; un créateur lumière et son ; un auteur/metteur en scène.
- Au sein de la compagnie 3 personnes sont en situation de handicap, 2 femmes et un homme.
- Le bureau de la compagnie est constitué de deux femmes et un homme.
Au-delà de l’égalité salariale et du respect des droits de chacun, les valeurs sont portées par l’ensemble des personnes, constituant la compagnie. Ses valeurs sont le socle commun qui garantissent à chacun le moyen de s’exprimer et s’épanouir dans un climat propice à la création artistique.
Le projet
Après avoir déménagé pour le Gers, la compagnie a pris le nom de Pouzouères, qui étaient deux sœurs vivant dans le village d'Izotges et qui ont pour signification « sorcière » en occitan.
Le projet de la compagnie est de questionner le rapport au réel. Elle souhaite mettre en lumière la fragilité de personnes, comme ses deux sœurs qui ne comprenaient plus le monde dans lequel elles vivaient.


La compagnie prône un théâtre exigeant mais accessible.
En Compagnie des Pouzouères interroge et autopsie notre monde à travers différents prismes dramaturgiques. Ainsi, le tragique, l’absurde et le loufoque s'entrechoquent afin de transporter le public dans des univers atypiques et volontairement décalés. Pour autant, par la direction d'acteurs et la mise en scène, la compagnie a la volonté de créer des spectacles accessibles et exigeants.
Elle veut aussi questionner des métiers annexes : costume, scénographie, lumière, son et Fx afin de créer un ensemble qui correspond au projet artistique de David Conrad.
En plus de la volonté farouche (!) de ne pas suivre les modes ou les tendances, la compagnie ne s’empêche pas non plus de rire de sujets graves afin de les décaler pour mieux les questionner.
